Le divorce par consentement mutuel

Le mariage, un des moments clés de la vie pour nombre de personnes, un de ces moments qui ponctue la vie d’un couple. Un moment tellement placé sous le signe de l’amour et de l’affection, de la famille et de la convivialité que l’on en oublie trop souvent qu’il s’agit également d’un acte sanctionné par la loi. C’est l’union juridique de deux personnes physiques, la mise en commun (ou pas) de leurs biens ainsi que de leurs revenus. Mais lorsque tout cela doit prendre fin, car parfois il n’y a pas d’autre solution, alors le divorce replace de facto tout cela dans le cadre juridique. Il existe, en France, une façon de divorcer qui permet de ne pas laisser trop de plumes dans l’affaire : le divorce par consentement mutuel.

Principes du divorce par consentement mutuel

Les principes d’un tel divorce sont simples, et contenus dans son nom : un accord entre les deux parties, les deux époux. Un accord sur le principe de séparation comme sur les conditions de cette séparation. Un accord consigné dans une convention, une sorte de contrat, signé par les deux époux et reprenant toutes les modalités du divorce. Ici, inutile de passer devant le juge, deux avocats suffisent à l’affaire. 

Avantages du divorce par consentement mutuel

Les avantages d’une telle disposition sont multiples. Nous pouvons en souligner trois principaux. Tout d’abord, et c’est une évidence, la tranquillité. Il est bien plus rassurant de conclure un accord entre deux parties que de se livrer une véritable guerre. Deuxième avantage, le coût. La procédure étant simplifié, sans obligation de passer devant un juge, elle est bien moins couteuse en matière de frais juridique que toute autre procédure de divorce. Enfin on peut mettre en avant la célérité de ce genre de divorce. De par sa nature même il se conclut plus rapidement.