En 2019, démissionner de son travail est devenu monnaie courante. Si la législation a récemment évolué à ce sujet, il existe de multiples façons de rompre son contrat. De la rupture conventionnelle au départ volontaire en passant par le congé de formation, le choix est varié. Cependant, il convient de prendre le temps d’étudier votre contrat de travail avant de démissionner pour éviter toute mauvaise surprise. Focus sur les clés pour démissionner en toute sérénité pour son avenir professionnel.
La lettre de démission
Qui n’a jamais souhaité durant sa carrière professionnelle, envoyer sa lettre de démission ? Très peu. Si cette option est la plus radicale pour mettre fin à un contrat de travail, elle reste actuellement la plus utilisée par les français. Néanmoins, il est capital de comprendre que lors d’une démission, le Pole-Emploi ne prend pas le relai durant votre inactivité. Certes, la loi en vigueur en matière de démission a changé mais les conditions d’obtention d’allocations Pole-Emploi restent encore floues à l’heure d’écrire ces lignes. Afin de gagner en sérénité durant cette étape charnière de votre carrière professionnelle, il est possible de télécharger des modèles de lettre de démission. Certains sites spécialisés ont vu le jour ces dernières années pour répondre à ce type de demandes.
La rupture conventionnelle
Très appréciée des salariés, la rupture conventionnelle est une sorte de « démission à l’amiable ». Selon un commun accord, l’employeur et son salarié se séparent. Toutefois, le patron doit régler une indemnité en l’échange de cette rupture de contrat. Si le salarié est très souvent gagnant dans ce type de cas, l’employeur n’est pas perdant pour autant. Plutôt que de licencier un collaborateur qui exigerait une somme plus élevée selon son ancienneté, la rupture conventionnelle permet de clôturer la collaboration professionnelle sans heurts et avec courtoisie. Afin de maximiser ses chances de réussite, il est fortement conseillé de prendre contact avec votre DRH pour entamer les démarches sereinement. Enfin, dans le cas du congé de formation, les démarches sont plus souples mais néanmoins spécifiques car un dossier doit être rempli au préalable avec votre organisme de formation. Si votre employeur ne peut pas refuser un congé de formation, il peut cependant le décaler à une date ultérieure. Un détail qui peut avoir son importance dans votre choix final…